Le Vignoble

D’une passion commune à une ambition familiale

La passion de la vigne et du vin anime Catherine et Philippe depuis leur rencontre, au début des années 80. Après ses études d’agronomie, Philippe intègre le Lycée Viticole de la Champagne à Avize en tant que professeur de viticulture-œnologie. Il devient ensuite chef d’exploitation avec une dizaine d’ha de vigne à gérer et environ 100 000 bouteilles de champagne à produire chaque année.

De son côté, Catherine participe activement à la création de la coopérative ‘‘Les Vignerons du Toulois’’ à Mont-Le-Vignoble. En tant que plus petite cave-coopérative de France, elle regroupe 8 adhérents pour une surface de 9 hectares. Les raisins pressés viennent pratiquement de tous les terroirs du vignoble. On dispose ainsi d’une palette idéale pour élaborer des vins AOC Côtes de Toul, dont le fameux Gris de Toul. À ce jour, Catherine est toujours présidente de la coopérative. Elle s’est d’ailleurs vue décerner le 23 janvier 2023 le prix d’excellence du concours général agricole.

Au début des années 90, Philippe et Catherine achètent et plantent des parcelles de vignes à Domgermain et Blénod-Lès-Toul. On totalise 2,8 hectares en cépages Auxerrois (blanc), Pinot Noir et Gamay (rouge). On fait les premières vendanges en 1991, avec 25 000 kilos de raisins livrés à la coopérative.

En 2017, Catherine et Philippe décident de vendre une partie de leur production à Choloy-Ménillot, sous l’étiquette Famille Loevenbruck. D’abord destinés exclusivement aux amis et clients des chambres d’hôtes, les vins seront bientôt proposés à une clientèle élargie. En effet, Simon, qui suit les traces de ses parents, ambitionne de se joindre à l’aventure familiale.

Crédit photo: Bertrand Jamot ARTGE Destination Lorraine

Respect du terroir et biodiversité

La parcelle de Domgermain est conduite en agriculture biologique depuis maintenant 5 ans, alors que les vignes de Blénod Les Toul sont encore traitées en « raisonné », du fait de leur mode de conduite différent (vignes basses et rangs serrés). Le biologique y est plus compliqué à mettre en œuvre, mais l’objectif est bien d’y arriver. Durant l’hiver, nous pratiquons l’éco-paturage à Domgermain, grâce à l’intervention de quelques ovins et d’une dizaine d’oies mises à disposition par un voisin. L’ensemble de ce « micro cheptel » contribue par ailleurs à une fertilisation organique naturelle et totalement gratuite, et ce, tout au long de la saison hivernale.

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